samedi 6 février 2016

Les premières années de l’école Notre-Dame-du-Foyer


1942   Construction des premières maisons de la Cité-Jardin du Tricentenaire.

1944   Construction de la Permanence de la Cité-Jardin qui abrite notamment la chapelle de la nouvelle paroisse Notre-Dame-du-Foyer (fondée le 14 novembre 1944).


1944 à 1947 Transport des élèves de la Cité-Jardin vers les écoles St-Jean-Vianney (garçons) et Marie-Rollet (filles) par un service d’autobus spécial assuré par la Compagnie des tramways de Montréal en vertu d’une entente avec la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM).


Film 8mm tourné par Lucille Durand, le premier jour d'école de sa fille Francine. Francine et sa petite soeur sortent de la maison; le bus parcours toute la rue      Des Marronniers et s'arrête presque devant la maison pour faire monter les enfants de la rue. Le bus tourne ensuite vers l'ouest sur la rue Rosemont (pas encore un boulevard ...) :




1947 à 1954 Location par la CECM du 2e étage de la Permanence pour loger les classes de la nouvelle école Notre-Dame-du-Foyer (garçons et filles).

22 sept.1947  Premier jour de classe à l’école  Notre-Dame-du-Foyer .

1947-1951  L’éducation est confiée à des institutrices laïques en attendant que les Religieuses Dominicaines de Valleyfield prennent la direction de l’école en septembre 1951.


1951-1952  Construction de l’église Notre-Dame-du-Foyer.
                                    photo ci-contre par Jean-Louis Durand

22-05-1951 Achat par la CECM de la maison située au 5500, avenue des Plaines pour loger temporairement huit Religieuses Dominicaines dont la directrice de l’école. Cette maison est adjacente à la Permanence.

1951 à 1954? Location par la CECM de l’ancienne chapelle de la Permanence pour loger deux classes additionnelles. Location par la CECM du 2étage de la Permanence pour loger les classes de la nouvelle école NDF (garçons et filles).
En 1951-1952, avec 242 élèves au total, l’école manque malgré tout d’espace et il faut diviser les 62 élèves de 1année en deux groupes : matin et après-midi.

02 sept.1952  Ouverture de l’école  Notre-Dame-du-Foyer  (garçons) aménagée au sous-sol de l’église Notre-Dame-du-Foyer. L’école  Notre-Dame-du-Foyer  (filles) demeure à la Permanence. Dorénavant, les élèves de 1année peuvent aller à l’école toute la journée.

nov.1953  Début de la construction de la nouvelle école.

sept.1954  Ouverture de la nouvelle école au 6055, 41Avenue (l’actuelle entrée du service de garde). L’école est alors divisée en deux parties : les garçons du côté de Rosemont et les filles du côté de Bellechasse. La Permanence sert alors d’annexe à l’école St. Brendan.

15 nov.1954 Déménagement des Religieuses Dominicaines à leur nouvelle résidence de la rue Bellechasse.

27 fév.1956 Vente par la CECM de la maison de l'avenue des Plaines.

23 oct.1957 Bénédiction solennelle de l’école  Notre-Dame-du-Foyer  par M. l’abbé René Bachand, curé de la paroisse.

1957 Achat par la CECM de la Permanence pour servir d’annexe à l’école  Notre-Dame-du-Foyer. La Permanence est vendue par la CECM en 1970.


vendredi 5 février 2016

On va essayer la petite Marie

Souvenirs de la Cité Jardin - un texte de Paul Lavallée, février 2016 
"On va essayer Marie"

J’avais 6 ans, arrivé sur la rue Des Sorbiers depuis 3 ans. Les parents étaient plus permissifs à l’époque, et, en ce beau samedi après midi du début de mars, nous avions décidé, la ‘gang’ du rond point de la rue Des Sorbiers, d’aller glisser dans le ‘ravin’  du golf municipal. Vous vous souvenez du ravin? Il existe encore, dans le parc olympique, une goulée dans le golf, avec des côtes de moins de 10 mètres, mais à l’époque ces côtes nous semblaient beaucoup plus hautes ; quand on est haut comme deux pommes une côte de 10 m est une montagne. 

Nous voilà donc, Lucie et Jacques Pellerin, Pierre et André Beaulieu, André Dufresne, peut-être Jacques Gagnon et moi, avec 3 traînes sauvages et 2 traîneaux. Mais… madame Beaulieu tenait absolument à ce qu’on amène Marie, 3 ans!!!  On n’était pas chauds à l’idée, on savait qu’avant même d’être sortis de la rue, Marie serait fatiguée et qu’il faudrait la traîner, qu’il faudrait la passer par-dessus la clôture …

Bref, toute la petite troupe est partie. Une averse la veille avait laissé une couche de glace par-dessus la neige. Arrivés au ravin, nous avons choisi la plus grosse côte, celle avec le ‘saut de la mort’ en bas. Mais voilà, avec cette couche de glace sur la neige, on avait tous ‘la chienne’ de descendre. C’est alors que l’un d’entre nous a eu une idée lumineuse (certainement pas moi). ‘On va essayer Marie’
Marie prenait toujours place la première dans la traîne sauvage, avec ses petites jambes sous la partie arrondie de la traîne. D’habitude, deux ‘grands’ prenaient place à genoux derrière elle, mais cette fois, les grands sont restés en haut, ont poussé Marie dans la côte et ont observé le pilote d’essai  involontaire. Oh, elle a sauté!  Son vol plané est heureusement resté sans conséquence, mais, il faut la comprendre, elle est devenue un peu méfiante. Bien malgré elle, elle avait prouvé que la descente était faisable et nous avons passé un bel après-midi, les mains gelées et la guédille au nez.

Paul Lavallée

mercredi 3 février 2016

Inauguration de la rue Viau

Inauguration des 18 maisons de la rue Viau le 19 septembre 1943.

Un mix de soutanes et d'Union Jack, de mise à l'époque:




Tout le monde à genoux.


Les personnalités officielles ci-dessous: en reconnaissez-vous?



Un envoi de Jacques Angers: photos diverses

1948, au premier plan, je pense que c'est Claude Boudreau



1948, au premier plan je pense que c'est des Lavoie de la rue des marronniers



1951, combat de boxe organisé par Jacques et Roland (1)



1951, combat de boxe organisé par jacques et roland (2)

1951, combat de boxe organisé par jacques et roland (3)


1958 ˆà genoux, Guy Couture, Gaston Desrosiers, inconnu, moi arrière



1957 cité-jardin, Robert, Ronald, Jacques, André, Michel